Irrigation agricole : priorité à l'économie d'eau.
Quand la période des grosses chaleurs arrive, et que les précipitions sont insuffisantes, l'irrigation agricole devient nécessaire pour préserver les cultures et optimiser leur rendement. Cependant, les agriculteurs ont désormais bien conscience de la nécessité d'une gestion raisonnée de la ressource. Ils ont désormais recours à des méthodes d'irrigation économes en eau, et s'équipent d'un matériel d'irrigation de qualité.
Recensement agricole 2010 : état des lieux de l'irrigation en France.
L'irrigation agricole est actuellement en pleine mutation; elle est étudiée de près pour être optimisée, notamment par les pouvoirs publics qui visent à mieux réglementer les prélèvements d'eau. Car même si la consommation d'eau pour l'irrigation reste modérée en France, elle est concentrée sur 3 mois, et essentiellement dans le sud du pays. C'est ainsi que chaque été depuis une dizaine d'années, 18 départements du Sud-Ouest sont soumis à des restrictions d'eau quelles que soient les conditions climatiques.
Le Plan National d'Adaptation au Changement Climatique (PNACC), publié en 2011, visait à réduire la consommation d'eau de 20% d'ci à 2015, notamment en augmentant l'efficacité des techniques d'irrigation. Le recensement agricole de 2010 a permis aux autorités d'avoir une vision plus claire de l'irrigation, et de révéler des chiffres étonnants. En effet, alors qu'elles étaient en constante hausse depuis 1970, les surfaces irrigables ont diminué entre 2000 et 2010, et sont actuellement stables, pour atteindre 9 % de la SAU (Surface Agricole Utilisée). Les surfaces irriguées représentent quant à elles 6 % de la SAU. C'est désormais 1 agriculteur sur 6 qui a eu recours à l'irrigation.
Autre constat : alors qu'il est prévu que la gestion de l'eau soit de plus en plus collective, et qu'en 2015, ce sera un organisme unique qui délivrera l'autorisation de prélèvement, et qui fédérera les irrigants collectifs et individuels, l'irrigation individuelle gagne du terrain sur l'irrigation collective. Le recensement agricole révèle que les surfaces irriguées raccordées uniquement au réseau collectif ont diminué de 49 %, et que celles qui ne sont raccordées qu'à leur réseau individuel ont augmenté de 10%. Désormais, 2/3 des exploitations agricoles se sont équipées de leur réseau individuel.
Face à cette nouvelle politique d'irrigation, tant tarifaire que réglementaire, les agriculteurs ont plus que jamais besoin de soutien, d'information et de formation.
Economiser l'eau d'irrigation avec des techniques d'irrigation efficientes.
Afin de réduire leur consommation d'eau, les agriculteurs doivent adopter les techniques d'irrigation les plus performantes.
L'irrigation par gravité est en baisse : 1 exploitation sur 3 y avait recours en 1979; il n'en restait plus qu'1 sur 10 en 2010.Cette méthode, qui amène l'eau sans pression aux parcelles par un réseau de canalisations, est très coûteuse en eau.
Ce sont deux techniques d'irrigation sous pression qui sont actuellement reconnues comme étant les plus économes : l'aspersion et l'irrigation localisée.
Les chercheurs de l'Irstea préconisent en particulier le goutte à goutte enterré, ou SDI (Subsurface Drip Irrigation). Cette technique existe depuis environ 20 ans, mais elle était peu performante jusqu'à présent car les tuyaux utilisés étaient sujets au colmatage et à l'intrusion racinaire. Mais désormais, grâce aux nouveaux tubes microporeux qui peuvent être enterrés, le SDI offre une efficience supérieure à celle du GAG (goutte à goutte de surface). Selon une étude menée par l'Irstea dans la région de Montpellier, le SDI permettrait une économie d'eau de 17 % par rapport au canon enrouleur, le système d'aspersion le plus utilisé en France, dans les conditions climatiques de Montpelier, ce qui représente 1 à 2 passages de canon lors d'un printemps relativement sec. Le goutte à goutte enterré est surtout favorable aux sols argileux et limono-sableux; en revanche, pour des sols de type sablo-limoneux, cette technique n'est intéressante que dans le cadre d'une rotation de cultures incluant des cultures à haute valeur ajoutée. D'après Patrick Rosique, responsable agro-technique Plate Forme Expérimentale de Lavalette chez Irstea : "Le jour où les restrictions d'eau seront sévères et les volumes strictement alloués, les exploitations qui auront le goutte-à-goutte enterré seront très en avance sur les autres".
S'équiper d'un matériel d'irrigation de qualité : un investissement rentable.
Dans cette optique à long terme de gestion de l'eau, la qualité du matériel d'irrigation devient primordiale, pour assurer au système une performance optimale. Arrosage Distribution ne sélectionne que des équipements de marque notoire, reconnus pour leur robustesse, leur précision, et leur performance.
Dans le domaine de la micro-irrigation, nous distribuons les gaines d'irrigation T Tape de John Deere, pour leur excellente résistance mécanique, les goutteurs Dripline autorégulants de Rain Bird, conçus pour résister au colmatage, et assurer un débit constant dans tout le tube.
Pour l'aspersion agricole, la taille des buses et leur uniformité sont fondamentales pour éviter les zones de sécheresse, à l'origine de surconsommation d'eau. Arrosage Distribution propose des buses qui sont réputées pour leur excellente uniformité d'arrosage et leur résistance au vent : MP Rotator de Hunter, buses rotatives RVan de Rain Bird, Série Précision de Toro.
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Source : www.irstea.fr, www.agreste.agriculture.gouv.fr